14 octobre 2007
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Suite au sondage lancé sur ce sujet, Michel Gaunard, président de la commission française de NAP, nous donne son point de vue (et celui de la commission en général):
"J'ai deux commentaires à apporter sur l'introduction de la Bi en France. Nous sommes contre cette réglementation mais nous sommes obligé de nous y plier. En effet, en 2006 malgré le fait que des médailles aient été distribuées lors des championnats du monde de TURIN, celles-ci ne rentraient pas dans le système de classification final de la compétition.
Il est en tout autre depuis 2007. Ces médailles comptent pour le classement par pays. C'est idiot mais c'est comme cela. Ce n'est pas nous qui avons souhaité ce que l'on considère comme un disfonctionnement et même une image négative du haut niveau de notre discipline puisque c'est avec l'arrivée de la monopalme que notre sport a dévelopé son identité et image propre. Pour ne pas perdre de place au niveau international, nous sommes bien obligés de nous plier à ce diktat.
Pour ce qui est du développement de la nage avec palmes au travers de la bi, bien entendu, je n'y crois pas. Nous avons tous commencé en Bi, il y a plus de 30 ans et ce n'est pas pour cela que nous nous sommes développés. C'est une inepsie de le croire. Bien entendu, avec des classements spécifiques, il y aura peut être un peu plus de nageurs dans les compétitions régionales. Ce ne seront que des nageurs déjà licenciés. Je suis persuadé qu'il n'y aura aucun autre effet sur le plan externe. Et en plus, de là à tirer des plans sur la cométe sur une politique de développement de l'activité, c'est ridicule ! De toute façon, la bi a existé, existe et continuera heureusement à exister aujourd'hui dans les petits clubs, dans les écoles de nage. Mais comment une instance internationale peut elle baser son développement d'image et de sport sur ce système qui remonte par ailleurs à 30 ans ? Il y a 30 ans, nous nous étions effectivement posé la question de classement séparé mais nous avons opté pour un seul et c'est ainsi que la Nage avec palmes s'est développé sur le plan international. Avec cette réglementation, nous faisons un saut en arrière de 30 ans. Pour développer le saut à la perche, la FFA fait elle encore des classements séparés avec des perches en bambou ?
Les arguments de la CMAS de dire que le matériel est cher, qu'il y a un problème d'approvisionnement, un problème de formation qui freine le développement aujourd'hui seront ils résolus avec l'introduction des Bi ? Foutaise !
Avant 2005, sous l'impulsion de Francine GOUJON, alors présidente de la commission internationale, une aide au développement avait débuté sous plusieurs formes. En 2005, j'avais fait des propositions au nouveau bureau concernant le développement international, qui n'est pas le sujet du jour et trop long à décrire ici. Il n'en n'a pas été tenu compte. Dommage.
Michel Gaunard".
Article sur l'introduction de la bi palme en France
Sondage dédié
Débat sur le sujet
"J'ai deux commentaires à apporter sur l'introduction de la Bi en France. Nous sommes contre cette réglementation mais nous sommes obligé de nous y plier. En effet, en 2006 malgré le fait que des médailles aient été distribuées lors des championnats du monde de TURIN, celles-ci ne rentraient pas dans le système de classification final de la compétition.
Il est en tout autre depuis 2007. Ces médailles comptent pour le classement par pays. C'est idiot mais c'est comme cela. Ce n'est pas nous qui avons souhaité ce que l'on considère comme un disfonctionnement et même une image négative du haut niveau de notre discipline puisque c'est avec l'arrivée de la monopalme que notre sport a dévelopé son identité et image propre. Pour ne pas perdre de place au niveau international, nous sommes bien obligés de nous plier à ce diktat.
Pour ce qui est du développement de la nage avec palmes au travers de la bi, bien entendu, je n'y crois pas. Nous avons tous commencé en Bi, il y a plus de 30 ans et ce n'est pas pour cela que nous nous sommes développés. C'est une inepsie de le croire. Bien entendu, avec des classements spécifiques, il y aura peut être un peu plus de nageurs dans les compétitions régionales. Ce ne seront que des nageurs déjà licenciés. Je suis persuadé qu'il n'y aura aucun autre effet sur le plan externe. Et en plus, de là à tirer des plans sur la cométe sur une politique de développement de l'activité, c'est ridicule ! De toute façon, la bi a existé, existe et continuera heureusement à exister aujourd'hui dans les petits clubs, dans les écoles de nage. Mais comment une instance internationale peut elle baser son développement d'image et de sport sur ce système qui remonte par ailleurs à 30 ans ? Il y a 30 ans, nous nous étions effectivement posé la question de classement séparé mais nous avons opté pour un seul et c'est ainsi que la Nage avec palmes s'est développé sur le plan international. Avec cette réglementation, nous faisons un saut en arrière de 30 ans. Pour développer le saut à la perche, la FFA fait elle encore des classements séparés avec des perches en bambou ?
Les arguments de la CMAS de dire que le matériel est cher, qu'il y a un problème d'approvisionnement, un problème de formation qui freine le développement aujourd'hui seront ils résolus avec l'introduction des Bi ? Foutaise !
Avant 2005, sous l'impulsion de Francine GOUJON, alors présidente de la commission internationale, une aide au développement avait débuté sous plusieurs formes. En 2005, j'avais fait des propositions au nouveau bureau concernant le développement international, qui n'est pas le sujet du jour et trop long à décrire ici. Il n'en n'a pas été tenu compte. Dommage.
Michel Gaunard".
Article sur l'introduction de la bi palme en France
Sondage dédié
Débat sur le sujet